MON PARCOURS PERSONNEL 🩋


J’ai grandi, comme beaucoup, dans un foyer dysfonctionnel. Un foyer dans lequel j’ai Ă©tĂ© forcĂ©e d’évoluer dĂ©connectĂ©e de moi-mĂȘme : de mes besoins, de mes limites, de mes Ă©motions et de qui je suis vĂ©ritablement. Pour la petite fille que j’étais, c’était le seul moyen de m’intĂ©grer et de gagner ou garder l’amour de mes parents, qui Ă©tait conditionnel.

TrĂšs rapidement, c’est donc devenu mon mode de vie : vivre dĂ©connectĂ©e de moi-mĂȘme, sans prendre conscience de ce que je ressentais, de ce que je vivais, de la douleur que je portais, des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables qui me traversaient, ni mĂȘme des besoins essentiels qui Ă©taient pourtant les miens.

Ce foyer porteur de secrets m’a poussĂ©e, inconsciemment et indirectement, Ă  faire de mĂȘme. J’ai fini par vivre mes propres traumatismes, mes propres douleurs et mes propres blessures dans le silence.

Je n’avais pas les moyens, ni les ressources, ni les capacitĂ©s, ni les outils de vivre pleinement et consciemment ce que je traversais. Je n’avais pas non plus la possibilitĂ© d’en parler, d’ĂȘtre Ă©coutĂ©e ou de me libĂ©rer de ce que je vivais. J’étais simplement la porteuse d’un lourd silence, celui de ma famille et celui de ma propre souffrance, toujours en Ă©tant profondĂ©ment coupĂ©e de moi-mĂȘme.

C’est en 2022 que j’ai dĂ©couvert l’art-thĂ©rapie. Un jour, en mars, je me suis levĂ©e comme un matin ordinaire. Et je suis tombĂ©e sur une vidĂ©o de peinture. DĂšs cet instant, j’ai ressenti au fond de moi que c’était le chemin que je devais suivre. Je devais peindre. Je ne savais pas pourquoi, mais je le devais. Une Ă©nergie immense bouillonnait en moi et je savais que si je ne la laissais pas s’exprimer Ă  travers la peinture, j’allais exploser.

Alors, j’ai explorĂ© l’art-thĂ©rapie, sans vraiment comprendre ce que je faisais. Je n’arrivais pas Ă  reconnaĂźtre la valeur de cette pratique, pourtant si juste et si naturelle. Je me dĂ©couvrais dans cette pratique jour aprĂšs jour, mais je ne comprenais pas encore pleinement ce qui se jouait en moi.

Et pourtant, j’adorais peindre. J’y prenais un plaisir immense. Rapidement, quelques mois plus tard, en octobre, j’ai commencĂ© Ă  peindre sur des toiles. LĂ  encore, je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais. Je sous-estimais mon talent, mon Ă©nergie, mon intuition.

Mais ce que je peignais n’était pas anodin. Mes toiles Ă©taient des messages. Des messages de lumiĂšre qui m’indiquaient le chemin Ă  suivre, qui me guidaient. Je m’auto-guidais Ă  travers elles.

Et malgrĂ© cela, je continuais Ă  douter. À manquer de confiance en moi. À chercher Ă  l’extĂ©rieur des solutions Ă  mes blocages. Je me suis Ă©garĂ©e dans les soins Ă©nergĂ©tiques, dans les contacts avec les dĂ©funts, dans les pierres, les guidances, la voyance, dans tout ce qu’on prĂ©sente comme Ă©tant spirituel.

Au fond, je continuais Ă  vivre comme on me l’avait appris enfant. Je vivais Ă  travers ce que les gens pensaient de moi. Je vivais Ă  travers leurs attentes. Je ne vivais pas pour moi. Je ne me construisais pas pour moi. Je me construisais Ă  travers le regard des autres. Je cherchais Ă  correspondre Ă  ce qu’ils voulaient, Ă  ce qu’ils attendaient de moi, Ă  ce qu’ils attendaient de la spiritualitĂ©, de la pleine conscience, de l’évolution.

Je ne vivais pas pour Cassandra. Je vivais pour le monde, pour les autres. Et je m’oubliais. Ce qui naissait en moi, ce qui vibrait, je le mettais de cĂŽtĂ©. Je le dĂ©valorisais. Je le sous-estimais. Parce que je n’étais pas entourĂ©e de personnes capables de reconnaĂźtre la valeur de mon travail, de ma lumiĂšre, de ma personne.

Alors je me suis perdue. Depuis 2022, jusqu’au printemps 2025. Je me suis perdue encore et encore. À travers les autres. À travers leurs attentes. À travers leur regard.

Et puis un jour, j’ai dit stop. Parce que j’ai compris que je ne voulais plus sauver les autres. Ce n’était pas mon rĂŽle. Je ne voulais plus ĂȘtre la sauveuse. J’ai voulu me dĂ©tacher de ce rĂŽle. Me dĂ©tacher de ce que l’on m’avait appris. Me dĂ©tacher de ce que l’on m’avait poussĂ© Ă  entreprendre.

Je voulais me trouver moi. Ma propre voie. Pour m’épanouir. Pour me construire. Pour me rĂ©aliser. Pour ĂȘtre heureuse.

Alors j’ai dĂ©cidĂ© de n’écouter que moi. J’ai fermĂ© mes oreilles aux influences extĂ©rieures. J’ai pris mon chemin. Et j’ai compris.

J’ai compris tout ce que j’avais parcouru depuis 2022. J’ai compris mon Ă©volution Ă  travers l’art. À travers la peinture. J’ai compris ce que je portais en moi depuis toujours.

J’ai compris que l’art-thĂ©rapie m’avait permis non seulement de canaliser mes Ă©motions, mais aussi de guĂ©rir mes blessures. De transmuter mes Ă©nergies. De me libĂ©rer.

Et j’ai vu Ă  quel point cette pratique avait Ă©tĂ© puissante dans mon cheminement. J’ai compris que je pouvais Ă  mon tour la transmettre. L’enseigner. L’adapter aux besoins de chacun.

J’ai compris que j’étais faite pour peindre, pour transmettre, pour Ă©voluer en pleine conscience Ă  travers l’art-thĂ©rapie et la peinture de maniĂšre gĂ©nĂ©rale.

Et ça, c’est Cassandra.

Il m’a fallu du temps pour en arriver là. Pour comprendre. C’est pour cela que les choses ont pris du temps depuis 2022.

Mais aujourd’hui, je suis fiĂšre d’ĂȘtre sur ce chemin. FiĂšre d’avoir trouvĂ© ma voie.

Et je ne regrette pas le temps que ça a pris. Parce que ces trois derniÚres années ont été un véritable voyage. Une exploration. Une initiation.

Sans ce parcours, je ne serais pas lĂ  aujourd’hui. Je n’aurais pas ce recul. Cette sagesse. Cette capacitĂ© Ă  transmettre.

Je suis convaincue que c’est ma vĂ©ritable voie. Il ne me reste plus qu’à avancer. Me laisser porter. Et dĂ©couvrir ce que la vie a Ă  m’offrir.

Pour la premiĂšre fois, je ne ressens plus le besoin de demander l’avis de qui que ce soit. Parce que je sais. Je sais ce qui rĂ©sonne en moi. Je sais ce qui vibre. Et je n’ai jamais Ă©tĂ© aussi heureuse.

Depuis toujours, mes passions sont la transmission, l’enseignement et la peinture.

Et aujourd’hui, Ă  travers l’art-thĂ©rapie, Ă  travers la peinture intuitive, et Ă  travers la transmission de mes connaissances, de mon savoir et de mon expĂ©rience, je rĂ©unis toutes mes passions dans un univers bien Ă  moi. Un univers unique.

Moi, Cassandra, j’ai compris que j’étais unique. Comme chacun d’entre nous. Chacun a sa propre lumiĂšre, sa propre Ă©nergie, sa propre magie.

Je n’ai plus envie d’ĂȘtre quelqu’un d’autre. Ni de transmettre des choses qui ne me ressemblent pas.

Aujourd’hui, je sais ce que j’ai Ă  offrir au monde. Et je suis prĂȘte Ă  vous l’offrir.